Compagnons de route | Alpes Menton/Mont Blanc
Fred Pieri (alpiniste et ravitaillement)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Une grosse vague d’amis qui se réveillent et se rencontrent au fur et à mesure que le point sur la carte avance. Petit point, grosse carte !!! Au début tu crois qu’il y a un problème d’échelle, mais non ...c’est à l’échelle un an et demi !!! !
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Ouais ! Content !:-) Même si on couine un peu des fois quand même !
D’ailleurs c’est quand qu’il vaut mieux le prendre le Dod ? Au début quand il à la niaque? Au milieu quand il est lancé? Ou à la fin quand il a la caisse ?
Tu vas où ???
Etape : Margarieis -> Col de tende, et l’étape :Cime de Tavel -> Col de la lombarde. En gros … 2 étapes dans les Alpes Maritimes.
T'as quelque chose à ajouter ?
Dod c’est le seul gars que je connaisse qui négocie la Météo.
« Heu … t’as pas mieux la ??? »
« Ben non pas trop, attend je re-regarde , finalement on peut ,.. peut être voir un créneau, en regardant bien»
« Ah, ben voila , tu vois … :D !! » …suivi d’un rire Dodesque !
Merci Véro , Merci Dod !

Fred est un parapentiste hors pair (http://www.xridair.fr), conçoit des parapentes chez Ozone, répare n'importe quoi avec de la suspente de parapente, météorologiste (mille mercis pour toutes les prévis!!!), fin gourmet, grand cuistot. Attention nejamais lui prêter un voilier!!!

Helena Berguer (alpiniste et ravitaillement)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Au début, un beau tour de France couplé à l’exploit sportif d'un alpiniste hyperactif, qui n'aime pas emprunter les chemins déjà tracés!
A la 1ère rencontre de Dod et Véro, c’est devenu EN PLUS une philosophie à l'image du créateur: fétichiste des bornes frontières (on se prend vite au jeu!), arboriste de renommée, historien, poète, et même sanglier à ses heures perdues... ;)
Mais ça n’est qu’après la 1ère journée sur le Dodtour que ce périple le long des frontières prend vraiment un sens...
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Qui ne le serait pas ! Même certains promeneurs tentent parfois de lui emboiter le pas ! (Ils sont vite dissuadés !)
Plus sérieusement, c’était une joie et un honneur ! Merci pour ces bons moments partagés, les conseils avisés, et les quelques heures de détente bien méritées en bonne compagnie …
Tu vas où ???
Dans mon jardin: le Mercantour ! Même si ce DodTour nous l’a fait découvrir sous un autre angle, et c'est là tout l'intérêt!
T'as quelque chose à ajouter ?
Une belle leçon de vie, de détermination et de partage et de simplicité !
…Dod, Véro, la porte est ouverte ;)
Sylvain Loisier (alpiniste)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Un chantier titanesque dont on prend conscience qu'en y participant. Un projet intense qui s'inscrit dans la longévité, où la concentration et la prudence sont de rigueurs dans les arêtes sauvages et pas toujours stables du Mercantour. Le dodtour nous emmène hors des sentiers, dans des lieux si proches de chez nous, mais peu connus à la fois. Le dodtour, c'est pour moi une première journée avec 4000 mètres de dénivelés positif, et plus de 15km d'arêtes, entre coupées de grimpe et de marche: Journée Dodesque selon le Dod lui même.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
On avait déjà partager la grimpe ensemble par chez nous dans les Hautes Alpes. Mais l'occasion qui se présente là, par hasard, à faire de la montagne avec lui: je saute dessus.
Tu vas où ???
Je vais de la Madone de Fenestre, direction le col de Fenestre, jusqu’à à Isola 2000, via la baisse de Druos. Soit un coup en France, un coup en Italie... Surtout en Italie pour dormir et bien manger.
T'as quelque chose à ajouter ?
Je remercie Tristan, le randonneur ostéopathe d'Aix en Provence, en voyage dans le coin, et qui a été notre bon samaritain en nous en offrant sa tente deux places pour dormir vers le refuge bivouac Guglia qui était blindé. Sans lui! la nuit aurait été longue et la journée suivante, sans fin.

Sylvain Loisier, 33 ans, CRS Secours en Montagne, BEES Escalade et Canyon.
Pisteur-Secouriste

Jean-Marc Dantzer (alpiniste)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Tellement pris par le quotidien que j'ai découvert tard l'aventure du Dod.
Le Dodtour, un tour de France sur le fil de la frontière avec des échanges forts entre gens passionnés...
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Après une météo exécrable, je suis parti avec plaisir avec Lionel toujours très motivé dans ses aventures.
Tu vas où ???
J'ai fait 2 jours avec mon compagnon de classe (on était dans la même promo de guide). Sommes partis de l'Aiguille de l'Orronaye (en Ubaye) pour aller le premier jour jusqu'au col de Sautron.
Deuxième jour, après un bivouac sous le col, près d'une aire de gypaète, sommes repartis vers le col de Stroppia, en traversant la tête de Sautron et le sommet de la Rocca Blanca.
T'as quelque chose à ajouter ?
Deux journées bien physiques pour moi, mais je remercie encore le Dod pour cette traversée où j'ai découvert sous une autre facette les sommets de l'Ubaye. Et ça grimpe, sur des arêtes bien pourries par endroit, mais ce sont aussi des bons coins à génépy, ce qui a bien fait sourire Lionel.

Actuellement je suis secouriste au PGHM de Jausiers - jusqu'à Mai 2012 - Là la retraite sera prise pour recommencer le métier de Guide. A 50 ans - tranquillement .....
Le site est déjà en place : www.nrgguide.com

Etienne Vallot (alpiniste)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Le Dodtour, ce fut d'abord la lecture dans les cagouinces de mon frangin sur une revue spécialisée d'une brève annonçant le départ du Dod pour sa nouvelle joyeuseté. Ce fut ensuite un certain scepticisme quant au projet : pour moi à qui l'idée même de nation a toujours donné le renard, la perspective de respecter fidèlement le tracé d'une frontière politique me laissait quelque peu dubitatif. Les frontières sont faites pour être traversées, franchies - plus ou moins légalement - voire détruites ; elles sont là pour séparer et éloigner, produits d'anciennes guerres, propres à préparer les prochaines ou arguments de celle commise quotidiennement à notre époque contre la populace d'outre-méditerranée - au prix de milliers de morts. Je m'étais toujours plu à les conchier et à joyeusement cracher dessus, mais jamais l'idée d'aller y baguenauder en se pliant à ces sinistres stigmates ne me serait venue à l'esprit.

Et puis, quoique pleines de sens, foutre de ces vieilles antiennes ! Si l'Animal devait passer par chez "moi" je me devais de lui faire un brin de causette, à défaut de conduite : un peu de bonne compagnie ne saurait nuire. Je ne pourrais non plus dénier ce goût ancien pour les rencontres improbables (ah, les rencards à 3000...) et les projets abstrus ou fumeux. Sans omettre bien sûr la perspective d'aller rendre visite à quelques tas de cailloux perdus aux confins de ce bon vieux Queyras qui ne pouvait, elle aussi, me laisser coi. Quelques aléas météoro-illogiques avaient retardé la progression du Bestion, tandis que la saison tirait tout doucètement sur sa fin et que s'annonçait la fermeture proche du refuge Giacoletti où j'ai pour habitude de prendre mes quartiers d'estive en y faisant semblant de travailler ; un coup de grelot de la Véro m'apprenant que l'Ubaye ayant été enfin plié, l'heure était venue pour ma pomme de faire fi de mes prévenances et de m'en aller à mon tour lui marcher dessus - à cette vieille putaragne de frontière. Grand bien m'en pris. Une fois abstraction faite des contingences sinistres et mortifères qui ont procédé à son établissement, il y a exactement 300 berges de cela pour ce bout de France (traité d'Utrecht, 11 avril 1713 !), il ne restait plus qu'à se régaler d'un jeu dont la règle aussi absurde qu'elle puisse paraître, contraignait à un cheminement des plus plaisants - quoique.

Ne point s'éloigner d'un iota de cette ligne absconse obligeait à avaler de surprenantes bouses verticales parfois agrémentées de quelques belles pépites. Mais surtout les "retrouvailles" improvisées au long de cette courte pérégrination circum-queyrassine, chez François à la Blanche, chez Andrea au Giaco, chez Paulo au Viso, chez Robi au Jervis, chez tous les Collégous et les Réfugistes de part et d'autres de la ligne de partage des eaux, me firent m'accorder finalement que lorsqu'elles ne séparent plus, ces frontières peuvent aussi, et parfois, unir et réunir.

En somme, dans nos montagnes, à force de les cheminer, on peut réussir à les supprimer - au moins dans nos tronches. Et bien au-delà de la gageure sportive - qui pour ma part ne fut pas moindre tant il est vrai que je sortis de cette semaine littéralement séché- c'est bien ces instants d'humanité qu'il me fut permis de vivre qui me resteront de cette chevauchée.

Le Dodtour, un tour de France sur le fil de la frontière avec des échanges forts entre gens passionnés...

T'es content de (re)partir avec le dod ?
Content de partir avec Lionel ? Honnêtement, le lascar je ne le connaissais point : juste cette ganache croisée régulièrement dans les gazettes depuis un quart de siècle que je jette un œil aux canards de montagne ; et donc indubitablement une certaine appréhension quant à ma capacité de montagnard sans qualité ni prétention à pouvoir suivre/subir un rythme que je sentais devoir être redoutable.

Ensuite, est venue l'heure de la rencontre avec un sacré personnage, un vrai bonhomme et un putain de sourire dont il ne saurait se départir même lorsqu'il te pourrit pour avoir allègrement berloter. La classe, la grande classe. Reste une formidable odeur de ripatons : le soir au bivouac, ça croundavait sec des papouchkas - mais d'autres plus qualifiés en tribulations olfactives surent en parler mieux que moi. Restera surtout le souvenir d'incroyables journées avec deux temps forts propres à marquer le plus persévérant des grimpeurs de rougnes : la descente sous l'orage de l'arête Nord-Est de la Tête des Toillies et la remontée au pic Traverse sur la crête du Sellard, cette maudite Barsajas, où je pus me confronter à certaines joies tout en enrichissant mon vocabulaire d'une terminologie nouvelle : la découverte de l'escalade "toxique"...

Tout cela, demeurant finalement de peu d'importance, confronté à ce moment de rencontre et de partage avec les Daudet's : car rapidement il me fut donné à comprendre que tout ce joli délire repose sur la force d'un binôme... un grand coup de chapeau à Véro donc.

Tu vas où ???
N'ayant point de passeport pour quitter le pays des Quariates, je me suis "contenté" de rejoindre le Dod' au bivouac Boerio au pied du Mongioia (le Bric de Rubren des françouses) pour l'abandonner au sommet de la Merciantaira (le Gran Glaiza des francaouis) pour une grosse semaine de navigation par mer calme et beau temps, hormis un coup de tabac la première journée, sur les 3000 fermant le bassin versant du Guil. Une superbe croisière. Un régal. Merci Lionel.
T'as quelque chose à ajouter ?
Forza Viso, alé !

Étienne Vallot, classe 68, chasseur de génépi et cueilleur d'embrouilles en moyenne montagne depuis le néolithique, accessoirement auteur de topoguides traitant du Mont Viso et de ses satellites.
Pour en savoir plus, un seul site www.visotopo.com

Biche Prud'Homme (ravitaillement)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Une grande admiration pour Dod qui, d'aventure en aventure, reste toujours le même, enthousiaste, infatigable,à la portée de tous. Et son rire n'a pas changé non plus depuis 22 ans !!! BRAVO!
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Très heureuse d'être partie..... avec Véro. J'étais sa compagne de route pour les portages (que nous avons faits au pas des "bergères" selon notre expression) lentement mais sûrement !!!
Tu vas où ???
Du col de Larche au col du Mont Cenis ( de l'Ubaye à la Haute Maurienne), de vallées en cols et de cols en vallées, 14 bons portages sous le soleil et dans la joie et la bonne humeur avec Véro pour guide. On a fait le plein de paysages magnifiques, de rencontres sympas.
T'as quelque chose à ajouter ?
Un super grand mois de « vacances » dans une ambiance sympathique et amicale. Quelques moments d'angoisse quand Dod "naviguait" dans le mauvais temps... Vive le scrabble, n'est-ce pas Véro !!!!!! Ce n'est pas toujours facile de suivre " un mari DOD " dans ses " Dodesqueries " !!!!!!!!!

Ah les potes de l'Ouest!!! Biche, c'est une super copine depuis plus de 20 ans! La même équipe que Djodjo, les Vigneron, les Mouss... (cf Bretagne et Atlantique). Connait bien les plans dodesques...

Guillaume Vallot (alpiniste)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Un magnifique, joyeux et sportif pied de nez à la sacro-sainte Frrrrrontière de la Frrrrrance !
T'es content de (re)partir avec le dod ?
On s'est retrouvé sur la crête à l'heure dite… il sortait avec mon frangin du brouillard. Un truc totalement insolite. On se serre la pogne, on boit un thé, Ca va ? Ca va. Bon on y va ? Dans la tempête, on attaque cash la descente d'une arête gazeuse par où personne ne descend d'ordinaire. Dod rigole, raconte des blagues, demande des nouvelles de la famille, du chien… C'est un peu sur-réaliste, mais c'est ça le Dodtour.
Tu vas où ???
J'ai fait deux-trois parties techniques de la section Queyrassine (05) de l'arête : Tête des Toillies, Colletto d'Asti, gendarmes du Pelvas. Mon taf était surtout de rentrer des images pour un sponsor de Dod (Petzl) et j'en ai profité pour enrichir la photothèque de mon prochain topo du Queyras. Autant Dod va se retrouver en couverture !
T'as quelque chose à ajouter ?
Accompagner Dod dans le Queyras m'a fait penser à quelques mémorables journées des grands voyages à Berhault. Ces deux là ont la même Energie et la même Humanité. Ils nous embarquent dans leur délires pour quelques jours, quelques heures et on s'en trouve changé.

Photoreporter, Guillaume Vallot est auteur et éditeur de photos de montagne, de topoguides d'escalade et de trekking : topoqueyras.com

Victor Charon (alpiniste)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Fallait y penser! C'est vraiment typique des super idées à propos desquelles on se dit : « j'aurais du y penser ». Mais attention, je ne dis pas que j'aurais été capable de le faire, loin de là. Quelle énergie, quelle volonté, quelle obstination ce Dod (et cette Véro!)! En plus, je trouve que ça parle aux gens et quand mes copains me demandent où j'avais disparu pendant ces 5 jours, ils sont stupéfait de la réponse. On sent que ça parle, ça les touche. Une manière nouvelle de voir les montagnes qui sont juste derrière la maison.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Pour être honnête quand Dod a démarré l'année dernière, j'ai regardé la carte pour voir où la frontière passe exactement derrière Bramans. Et là je me suis dis: "et ben là, c'est pas gagné cette partie!"... Un an, après le téléphone sonne en rentrant de vacances: "Salut Victor, c'est Lionel Daudet..."... et merde...
Pas facile de repartir en montagne après une grosse saison de guide et une semaine de vacances, il a fallu que je me botte un peu le cul. Mais Dod a su me transmettre toute la motivation nécessaire juste en un coup de fil!
Tu vas où ???
J'ai rejoint Dod et Maxime au col du Fréjus puis on a fait 4 jours pour rallier le Col du Mont Cenis. Et ça a bien suffi à me fatiguer, alors que pour lui ça faisait 424 jours. En plus c'était vraiment l'aventure à portée de main avec toutes ces arêtes et gendarmes jamais parcourus et pas toujours faciles d'ailleurs. Avec le Dodtour, même les fameux "Rochers Pénibles" des Dents d'Ambin deviennent ludiques et pas du tout pénibles !!!
T'as quelque chose à ajouter ?
J'ai rejoint Dod et Maxime au col du Fréjus puis on a fait 4 jours pour rallier le Col du Mont Cenis. Et ça a bien suffi à me fatiguer, alors que pour lui ça faisait 424 jours. En plus c'était vraiment l'aventure à portée de main avec toutes ces arêtes et gendarmes jamais parcourus et pas toujours faciles d'ailleurs. Avec le Dodtour, même les fameux "Rochers Pénibles" des Dents d'Ambin deviennent ludiques et pas du tout pénibles !!!.

Victor est guide en Maurienne à l'année. C’est un ancien des équipes «jeunes alpinistes » (équipes de haut niveau).
Son site : http://hauts-sommets.e-monsite.com
Son blog : http://victorguide.canalblog.com

François Xuereb (alpiniste)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Une belle aventure, très variée; que ce soit sur le plan des paysages, des moyens pour avancer ( vtt, alpinisme, kayak, char à voile etc...) et sur le plan des rencontres humaines.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Très très, un peu peur de pas être au niveau (d’ailleurs physiquement ce fût bien dur pour moi). Mais en tant que jeune Aspi, j'espère aussi beaucoup apprendre durant ces 2 jours!
Tu vas où ???
On a traversé des arêtes, quelques part entre la Maurienne et l'Italie. Rocher pourri mais de beaux paysages sauvages!
T'as quelque chose à ajouter ?
La motivation de Dod, après être parti depuis plus d'un an, il va toujours chercher à pointer toutes les bornes... Ça m'a beaucoup impressionné! Et un grand merci d'avoir partagé un petit bout de son aventure avec Pointu et moi.

Passionné de montagne, de ski et d'escalade, François exerce dans la région d'Aussois (Savoie) comme moniteur d'escalade l'été et pisteur secouriste en hiver. Il est aussi entraineur d'un club d'escalade.
http://www.guides-savoie.com

DjoDjo Jouzeau (ravitaillement)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
C'est simplement la vie qui se déroule, selon la méthode Daudesque, que l'aventure soit à l'autre bout du monde ou à la porte de chez lui, c'est toujours une aventure hors du commun.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Ne réponds à cette question car toujours une grande appréhension: tu sais dans quel état tu pars mais jamais comment ça va finir!!!
Tu vas où ???
J'ai accompagné Dod au col de Larche, dur, 2 jours à tourner autour du c.c. pour cause de neige!
Puis ravitaillement au col du Fréjus - bivouac Blais - refuge Avanza et pour finir, j'ai fait la circulation sur la route du Mont Cenis, pour la taversée du Dod et de Victor!!!
T'as quelque chose à ajouter ?
OUI, car avec le Dod c'est jamais fini donc, quand vas-tu rester chez toi pour tondre ta pelouse, t'occuper de tes fruitiers, de ton jardin etc.. et surtout de ta p'tite Véro qui voudrait, enfin, prendre ses congés payés.....

Djodjo, c'est un de nos meilleurs potes depuis plus de 20 ans!!! Pour avoir participé à de très très nombreux trips avec Dod et Dam's (le frangin du Dod) un peu partout dans le monde, les plans dodesques, il connait...

Jonathan Gault (alpiniste et ravitaillement)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Le DODTOUR, c’est tout d'abord des rencontres, un exploit sportif et surtout la découverte d'endroits sauvages et magnifiques qui mériteraient que l'on s'y intéresse plus. Je pense que c'est dans un voyage comme celui-ci que l'on se rend compte que même en un an, on ne peut pas découvrir tous les paysages et les richesses de l’Hexagone.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
J'ai été heureux de participer et apporter mon aide au DOD, ça a été aussi pour moi l'occasion de faire des rencontres et aussi de découvrir des endroits où je ne serais pas allé dans d'autres circonstances. Donc très heureux d'avoir fait partie d'une petite partie de l'aventure.
Tu vas où ???
J'ai ravitaillé DOD du col du Mont-Cenis à Courmayeur environ 3 semaines.
T'as quelque chose à ajouter ?
Je l'ai déjà dit mais je suis très heureux d'avoir participé à ce Dodtour et je souhaite qu'il arrive au Mont-Blanc malgré un temps instable. Et encore un grand bravo pour un projet comme celui-ci pas forcément facile à organiser.

Né le 23 mai 1989, originaire de Strasbourg, je suis vite allé dans les montagnes faires mes études : j'ai passé le brevet de pisteur secouriste et celui d'accompagnateur en montagne. A présent je prépare le guide de haute montagne. Adepte des voyages, j'aime aller à la découverte de nouveaux horizons lointains ou non.

Clement Bleteau (alpiniste et ravitaillement)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Un beau projet.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Oui bien sûr ! Belle expérience !
Tu vas où ???
En Maurienne, avec "Big" Jo pour faire les portages-ravitaillements.
T'as quelque chose à ajouter ?
Que du bonheur !

Clément est accompagnateur en moyenne montagne, il prépare le probatoire de guide de haute montagne.

Alexis Loireau (alpiniste)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Le Dodtour c'est une locomotive qui suit sur une carte de France une ligne imaginaire que presque tout le monde connaît, c'est une locomotive qui suit sur le terrain une ligne de chemins de terre, de cailloux, de sable et de neige que presque tout le monde ignore.
Le Dodtour c'est une locomotive qui avance comme une colombe sur une ligne chargée d'Histoire, d'incompréhension, de guerres et la repeint en couleurs avec des histoires de rencontres et d'amitié, c'est une locomotive qui avance comme un bulldozer sur une ligne parfois logique le long d'une côte, d'un fleuve ou d'une arête, parfois absurde à travers lacs, forêts ou jardins.
Le Dodtour ce sont des dizaines de wagons qui s'accrochent au train en marche pendant les quelques jours ou semaines où la locomotive traverse leur jardin, ce sont des femmes et des hommes d'horizons variés qui participent à cette belle aventure humaine pour partager un bout de rêve et dessiner tous ensemble le visage ouvert au monde de la France de demain.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Une semaine avant de partir avec Dod, à la falaise du Ponteil dans les Hautes-Alpes, je rencontre des grimpeurs de l'Argentière-la-Bessée qui me mettent dans le bain :
"- Tu vas rejoindre Dod, génial !
- Cool, mais tu es prêt à faire 4000 m de dénivelée par jour et à grimper dans du 6a en solo ?
- Et encore le Dod il ne met la corde qu'à partir du 7a !!"
Je ris jaune et je m'inquiète un peu, est-ce que je vais réussir à le suivre ce fameux Dod ? Qu'à cela ne tienne, ma décision est bien arrêtée : le Dod, c'est un mythe dans le monde de l'alpinisme, pouvoir partager un bout de chemin avec lui est une opportunité rare et ce sera l'occasion de ramener un beau témoignage pour Carnets d'Aventures... Ce ne sont pas quelques blagues qui me feront changer d'avis !
Deux semaines plus tard, après six journées d'efforts intenses au milieu de paysages grandioses et de longues conversations passionnées dans le camping car du Dodtour, le bilan est très positif : Dod aura finalement bien joué son rôle de locomotive, la corde, souvent tendue, m'a bien aidé !
Tu vas où ???
Au moment où Dod attaque la Haute-Maurienne, je téléphone à Véro qui m'informe :
" Dod a un compagnon de cordée pour toute la Haute-Maurienne, par contre pour l'instant il n'y a personne de prévu pour la Haute-Tarentaise, tu pourrais donc le rejoindre à ce moment-là."
Quelques jours plus tard, alors qu'il reste encore quelques jours à Dod pour terminer la Haute-Maurienne et que je me dis donc que j'ai encore du temps devant moi, Véro m'appelle pour me dire: "Yannik Anselmet a d'autres engagements pour ce week-end, il ne peut plus continuer avec Dod, du coup tu pourrais nous rejoindre demain ?"
Le lendemain matin, je prépare mon sac rapidement, j'avale les quelques heures de route entre Gap et Bonneval sur Arc et sans perdre de temps, avec Dod nous montons au refuge des Evettes ! Le lendemain matin je commence à ses côtés une folle chevauchée d'arêtes au col de la Disgrâce. Six jours plus tard, je quitte le Dodtour au col de la Galise en Haute-Tarentaise au-dessus de Val d'Isère, heureux et fatigué !
T'as quelque chose à ajouter ?
Il faut vraiment avoir suivi Dod pendant quelques jours pour se rendre compte à quel point le Dodtour, de la manière qu'il a été réalisé, avec des étapes quotidiennes très longues et des repos seulement pendant les périodes de mauvais temps, est un projet exceptionnellement difficile sur les plans physique et mental...

J'ai 34 ans et un peu comme la marche, je ne me souviens plus à quel âge j'ai commencé à grimper avec mes parents, il y a fort longtemps... Dans une première vie professionnelle, j'ai été ingénieur hydrologue et j'ai travaillé quelques années en Australie, en Bolivie puis au Brésil, des pays dont j'ai beaucoup apprécié les habitants et la culture, mais aussi les montagnes, les chaos de blocs et les nombreuses falaises... En 2007 j'ai changé de voie, j'ai choisi celle de la passion : pendant quatre ans j'ai construit puis géré l'une des plus grandes salles d'escalade du Brésil. En 2011 je suis rentré en France et je suis aujourd'hui rédacteur pour Carnets d'Aventures, le magazine des carnets d'aventuriers qui arpentent le monde sans moyen de transport motorisé.

Hugo Clemencet (ravitaillement)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Une grande aventure, à la porte de chez nous; un exploit sportif; un Dod toujours souriant malgré les obstacles sur son parcours; pleins de rencontres.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Bien sûr, c'était un plaisir et un honneur d'aller ravitailler Dod et ses compagnons de routes pour la fin de son périple. J'ai également découvert des endroits que je n’aurais sans doute jamais connus autrement et où je retournerais surement pour quelques projets.
Tu vas où ???
De la fin de la Haute Maurienne au refuge Elisabetta (Val Veny).
T'as quelque chose à ajouter ?
J'aurais également de super souvenirs de moments passés avec "Grand Jo", et les courbatures que ça implique. Mais aussi des bains dans les torrents pas toujours chauds fin octobre, des rencontres avec pleins d'animaux (notamment un renard qui a failli repartir avec une chaussure à Jo! Et que sais-je encore...
Merci encore à Dod et véro ainsi qu'aux compagnons de routes qui nous ont très bien accueillis.
Steph Rutard (alpiniste)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Une aventure prêt de chez moi,un défi hors norme.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
C'est clair, un grand nom de l'alpinisme et un beau challenge pour lui. C'est génial de partir avec un gars qui est à bloc dans tous les sens du terme, toujours le sourire et ultra movité pour parcourir les crêtes. Un grand merci d'avoir partagé un petit bout de ton voyage.
Tu vas où ???
3 jours depuis le Col de la Galise jusqu'au col du Rocher Blanc (Vaudet). En passant par la Pointe de Calabre, Tsanteleina, Grande Sassière, Plate des Chamois et Pointe des Mines
T'as quelque chose à ajouter ?
Ce que je peux rajouter pour la partie que nous avons parcouru en Haute-Tarentaise, contrairement aux idées reçues, ça déroule pas tant que ça!!! Pour une prochaine, prévois la bière et les chips, moi je m'occupe du beaufort et des grelots!!!

Stephane Rutard, 40 ans, exerce le métier de guide à l'année sur Tignes , Val d'Isère et Sainte Foy. Equipeur et ouvreur de voies en falaise et cascade de glace dans le secteur.
Adresse du bureau des guides: www.guides-montagne-tignes.com

Pascal Arpin (alpiniste)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Avant tout un formidable exploit sportif additionné d'une grosse touche de partage, d'échanges, de l'engagement même aux portes de la maison, des paysages et des ambiances magnifiques et plein de bonne humeur le tout saupoudré d'une bonne dose de suspense.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Super content, ça a été l'occasion de mieux connaitre Lionel que j'avais plutôt croisé jusqu'à présent dans les pages glacées des magazines de montagne.
Tu vas où ???
Du col col de Rocher Blanc au col de la Sassière, sur les traces de nos ainés qui s'y sont battus pour notre liberté pendant la seconde guerre mondiale et pour qu'aujourd'hui nous puissions encore vivre de belles choses en montagne.
T'as quelque chose à ajouter ?
Encore bravo....

Pinpin est guide de haute montagne en Haute Tarentaise, passionné de photographie et de voyages.
Son site : www.pascal-arpin.fr

François Damilano (alpiniste)
Bon, le dodtour, ça t'inspire quoi ?
Du respect, de l'envie de partir. L'image qui me vient à l'esprit est celle d'une grande fenêtre ouverte.
T'es content de (re)partir avec le dod ?
Juste ravi !
Tu vas où ???
Col du petit Saint Bernard - col de la Seigne avec Morgan Périssé
Col de la Seigne - mont Blanc avec David Autheman et Vincent Sprungli.
T'as quelque chose à ajouter ?
Impressionné par la concentration et la "justesse" du Dod.

Guide de haute montagne, François partage sa passion de l'altitude avec ses clients sur les sommets des Alpes et de l'Himalaya. Conseiller technique (Millet, Petzl), il participe à la mise au point du matériel de demain. Passionné par l'écriture et l'image, il est l'auteur de nombreux ouvrages et films sur l'alpinisme. jmeditions.canalblog.com